Le nombre de personnes âgées en France devrait doubler d’ici 2060 et atteindre les 23,6 millions. Une évolution qui place la mobilité des seniors au coeur des enjeux sociétaux.
Lorsque l’on parle de maintien à domicile et d’autonomie des seniors, la silver mobilité apparaît comme une question essentielle. En effet, le vieillissement de la population pose entre autre la question de l’adaptation des véhicules pour les seniors et, plus généralement, des moyens de transport, notamment les transports en commun.
Silver mobilité : quels risques ?
Si la silver mobilité est essentielle au bien-vieillir, les seniors semblent appréhender de plus en plus difficilement un espace urbain toujours plus vaste et complexe.
En effet, le risque d’isolement des seniors ne cesse de grandir du fait de la diminution de leur “rayon de vie”. Passant de 17 km à 8 km parcourus par jour, les plus de 75 ans rencontrent toujours plus de difficultés à se déplacer, à tel point que 30% d’entre eux ne sortent pas de chez eux pendant une durée d’une semaine voire plus.
Si la majeure partie des seniors reconnait avoir des gênes à se déplacer, seulement 6% d’entre eux bénéficient d’une aide technique à la mobilité. La stigmatisation associée aux services d’accompagnement semble par ailleurs décourager les seniors de faire appel aux nombreuses solutions d’aide à la mobilité proposées en France.
Des solutions d’accompagnement pour la mobilité des seniors en France
Malgré le faible pourcentage de seniors profitant d’une aide à la mobilité, de nombreuses solutions existent afin de favoriser leurs déplacements.
La loi du 11 février 2005 « pour l’égalité des droits et des chances […] » , la mise en place de services d’aidants, ainsi que des projets de véhicules autonomes visent continuellement à favoriser la mobilité des nos aînés.
Une approche plus globale de l’urbanisme (intervention des communes, mise en place de bancs tous les 200m, etc.) semble nécessaire afin de pouvoir appréhender l’ensemble des enjeux liés à la silver mobilité.